FestHIVal,une campagne de HIV/SIDA

FestHIVal,une campagne de HIV/SIDA


Du 21/11 au 1/12, La Rainbowhouse Brussels et Pink + lanceront une campagne « CHOC » pour lutter contre l’image du VIH/SIDA et contre la sérophobie.
Trois messages de campagnes, trois informations capitales et une batterie de bénévoles pour parcourir Bruxelles durant une semaine et diffuser ces prospectus sérofriendly.
C’est l’une des actions proposées dans le cadre du FestHIVal : premier évènement culturel et festif belge entièrement destiné à transmettre des messages « POSITIFS » autour du virus du Sida.
Ces cartes seront destinées à communiquer des informations sur les nouveaux traitements qui permettent aujourd’hui, non seulement de vivre une vie affective, sexuelle et sociale normale, mais aussi de ne plus « transmettre » le virus.

Titre choc qui pourtant renvoie à une réalité scientifique validée depuis 2008 et reconnue par le Plan National Sida cette année en Belgique.
Une personne séropositive sous traitement, qui atteint une charge virale indétectable depuis 6 mois, ne peut plus transmettre le virus car ce dernier n’est plus présent dans son sang.

Passer du « tout capote » au « tout traitement » est l’une des devises défendue par de nombreux médecins et chercheurs, dont Jacques Leibowitch lui-même, co-découvreur du virus du Sida et qui sera l’invité d’honneur du FestHIVal lors d’une conférence à Bruxelles le 28/11 au BIP.
Si le FestHIVal a pour objectif de diffuser des « nouveaux » messages de prévention, il estime qu’informer la population sur les traitements, le dépistage précoce et le suivi médical associé au VIH est tout aussi fondamental que de sensibiliser le public sur les prises de risque liées au virus.
En effet, ces réalités médicales auront aussi pour effet de dédramatiser l’image faussée que l’on se fait du VIH/SIDA.
Aujourd’hui, 42% des personnes séropositives sont dépistées TARDIVEMENT et ont porté le virus durant des mois voire des années avant d’être diagnostiquées positives.
Entre 20 et 30% de personnes des séropositives ignorent qu’elles le sont. « Ce ne sont pas les personnes séropositives sous traitement, mais bien celles qui ne connaissent pas leur statut sérologique qui sont à l’origine des nouvelles infections.
Dans ce contexte, la peur, l’angoisse et le sentiment de honte associé au virus peuvent représenter un frein considérable vers les portes du dépistage.
Dédramatiser l’image du VIH/SIDA en apportant des informations médicales réelles, c’est donc aussi pousser les personnes séropositives qui s’ignorent à se faire dépistées plus vite et combattre efficacement la maladie.



source:gaybars
FestHIVal,une campagne de HIV/SIDA

Du 21/11 au 1/12, La Rainbowhouse Brussels et Pink + lanceront une campagne CHOC pour lutter contre l’image du VIH/SIDA et contre la sérophobie


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